Les variants du SARS-Cov2 sont-ils de nouveaux virus ?

Depuis 1 mois, 3 nouveaux variants sont apparus en France : le variant UK, le variant brésilien et le variant sud-africain.
Le ministre Olivier VERAN a parlé de nouveaux virus, d’épidémie dans l’épidémie.

Quelle est la réalité ?
Les virus ont vocation à se multiplier dans le corps humain, leurs survies passent par des mutations génétiques pour contrecarrer les forces de sélection que sont les vaccins et les traitements.
Le coronavirus qui est le virus des rhumes a la particularité d’avoir un génome long de 30 000 kilobases, les mutations sont ainsi fréquentes, certaines n’affectent pas le virus, d’autres affectent les protéines du virus comme la protéine Skype synthétisée par le gène S, élément clé de la rentrée du virus dans la cellule humaine.
Pour survivre, le SARS-CoV2 est obligé de muter, certaines mutations ne sont pas encore visibles à ce jour d’autres le sont comme la souche UK ou Sud-Africaine. Il y aura probablement d’autres variants dans les mois à venir.
Cette semaine en Ile de France, il y avait 819 souches de variants soit 25% des contaminations, en France ce taux est de 14%, fin mars les épidémiologistes prévoient que la souche UK sera largement majoritaire en France.

Ces variants sont-ils dangereux ?
Oui, d’abord parce qu’ils sont plus contagieux, il y a plus de personnes malades et plus de personnes hospitalisées voire en réanimation, et certaines souches comme le variant Sud-Africain diminuerait l’efficacité de la vaccination.
La souche UK ne semble pas diminuer l’efficacité de la vaccination car celle-ci induirait une forte réaction avec des taux importants d’anticorps neutralisants.
Le suivi épidémiologique des variants devient essentiel pour ces prochains jours.