Movember : La santé masculine

Une boule ? Une gêne ? Une fatigue qui s’installe ? Messieurs, ce n’est pas toujours “rien”.
 Le mois de novembre, c’est l’occasion de parler — vraiment — de votre santé.

Parce que les maladies masculines restent trop souvent tues, et qu’un dépistage à temps peut tout changer.Prostate, testicules, santé mentale : la moustache du mois de novembre n’est pas un simple symbole, c’est un rappel.
 Un rappel que parler, consulter, se faire dépister, ce n’est pas un signe de faiblesse — c’est un geste de prévention.

Notre boîte à questions est ouverte : nous levons les tabous et clarifions les idées reçues autour de votre santé. Parce qu’elle ne devrait pas être laissée au hasard.

LE CANCER DE LA PROSTATE, C'EST QUOI ?

C’est le cancer le plus fréquent chez l’homme.
Il se développe à partir des cellules de la prostate, une petite glande située sous la vessie.

Le chiffre qui compte

1 homme sur 8

Sera concerné par un cancer de la prostate au cours de sa vie.
Dans la majorité des cas, il évolue lentement et est souvent sans symptômes.

Le dépistage systématique (toucher rectal et/ou dosage PSA)
n’est pas recommandé car ses bénéfices sur la mortalité ne sont pas clairement établis.

LE CANCER DU TESTICULE

RARE MAIS CHEZ LES PLUS JEUNES

Il touche surtout les jeunes hommes entre 15 et 35 ans.
 Souvent découvert par autopalpation, il se soigne très bien lorsqu’il est pris à temps : plus de 90 % de guérison. Les signes qui doivent alerter :

Une boule, une induration ou une sensation de lourdeur dans un testicule

Une gêne persistante dans le bas-ventre

Une différence de taille ou de texture entre les deux testicules

L’autosurveillance mensuelle, c’est un réflexe simple, rapide, et qui peut sauver des vies.

LA SANTÉ MENTALE AUSSI, ELLE SE PRÉVIENT

1 homme sur 2 vivra un épisode dépressif au cours de sa vie, mais trop peu consultent.

Fatigue, perte d’intérêt, irritabilité, repli sur soi : ces signaux ne sont pas à ignorer.

Parler, demander de l’aide, consulter un professionnel, c’est aussi ça, prendre soin de soi.

LE CHIFFRE QUI ALERTE

Les hommes représentent 75 % des décès par suicide en France. Briser le silence, c’est aussi une forme de prévention.

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LA VRAIE PRÉVENTION MASCULINE, C’EST LE DIALOGUE

Aucun cancer masculin (ni prostate ni testicule), ne fait aujourd'hui l'objet d'un dépistage organisé en France.

Dès 14 ans

A tout âge

Apprenez à connaître votre corps, et à pratiquer l’autopalpation testiculaire une fois par mois.

Être attentif à son corps, son moral. Consulter en cas de doute et en parler avec son médecin.

Dès 14 ans

A tout âge

Apprenez à connaître votre corps, et à pratiquer l’autopalpation testiculaire une fois par mois.

Être attentif à son corps, son moral. Consulter en cas de doute et en parler avec son médecin.

LES CHIFFRES À RETENIR

1 homme sur 8

sera concerné par un cancer de la prostate

15 à 35 ans

c’est la tranche d’âge touchée par le cancer du testicule

90%

c’est le taux de guérison quand le cancer du testicule est détecté tôt

75%

des décès par suicide concernent des hommes

CE QU’IL FAUT RETENIR

Movember, c’est plus qu’une moustache. C’est un mois pour rappeler que la santé masculine mérite la même attention, la même prévention et la même bienveillance que la santé féminine.

Prenez rendez-vous. Parlez-en. Parce que la prévention, ce n’est pas qu’en novembre — c’est toute l’année.

Pour en apprendre d’avantage sur la santé publique venez écouter notre podcast !